Les dirigeants actuels effectuent une succession frénétique de tâches selon un processus discontinu et fragmenté, divisibles en pointes d’activités ne dépassant que très rarement 10 minutes entre chaque réunion. Ils sont passés maîtres du multitâches, exercent des rôles personnels, d’information et de décision. Ils sont à la fois des figures de proue, des meneurs d’hommes, des agents de liaison, des passeurs, des facilitateurs, des porte-parole, des entrepreneurs, des sauveurs, des médiateurs, … et bien plus encore, en fonction tour à tour des besoins, des contextes, des situations, des exigences du marché et de leurs actionnaires. Plongés dans un éphémère permanent, un changement incessant, il leur faut tenir leurs troupes et leurs objectifs pour satisfaire les marchés et leurs clients.
Dans ce contexte prégnant quid du Leader Humaniste, de sa place, de sa mission, de son rôle ? Quelle valeur ajoutée est-elle attendue de sa contribution ? A quel degré mesure-t-on son action ? Qu’attend-t-on de lui ? Quels talents et aptitudes sont-ils à développer ?
